Domiciliation

Abordons maintenant les principales démarches à suivre pour créer une entreprise en Côte d’Ivoire, et notamment le dossier à fournir pour le Registre de commerce en Côte d’Ivoire.

Il existe en Côte d’Ivoire des guichets uniques ou « guichets de formalités des entreprises » qui sont chargés de faciliter les formalités administratives de création des entreprises. La procédure de création est la même quel que soit le type d’entreprise, seules les pièces à fournir diffèrent en fonction du capital social.

Les démarches de création restent longues et complexes.

Voici les 11 étapes officielles pour créer une entreprise en Côte d’Ivoire :

1 – Déclaration notariée de souscription et de versement (DNSV)

C’est la première démarche à effectuer. Les pièces suivantes sont exigées pour la délivrance de cette déclaration :

  1. Un récépissé de dépôt des fonds délivré par la banque
  2. La liste des souscripteurs
  3. Le montant des sommes versées par chacun et les bulletins de souscription en double exemplaire
  4. Le montant des honoraires de réalisation fixés par le notaire

 

2 – Enregistrement des statuts et de la déclaration notariée de souscription et de versement

Il doit se faire dans un délai d’un mois à compter de la date indiquée sur les statuts, auprès de la Direction de l’enregistrement et des timbres. A cet effet, l’entrepreneur doit produire :

  1. Huit exemplaires originaux des statuts signés et paraphés
  2. Ou bien huit exemplaires du procès-verbal de l’assemblée constitutive et du procès-verbal du conseil d’administration dans le cas d’une société anonyme

En retour, le créateur d’entreprise recevra 6 exemplaires originaux des statuts enregistrés. Le coût de cette prestation est :

  1. D’abord un timbre de 500 F devra être apposé sur chacune des feuilles de chaque exemplaire des statuts.
  2. Ensuite il y a un droit d’enregistrement à payer. Il est calculé en pourcentage du capital social. Les entreprises dont le capital varie entre 3 millions et 5 milliards, doivent verser 0,3% du capital alors que celles de plus de 5 milliards doivent s’acquitter de 0,1% de ce montant. Un forfait de 18 000 F est accordé aux entreprises dont le capital est inférieur à 3 millions. Il faut noter que cette déclaration permet le suivi de l’impôt sur le revenu des créances (IRC) et de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM)

 

3- Dépôt des statuts au greffe du tribunal

Il se fait au Greffe du Tribunal d’Abidjan situé au sous-sol du palais de justice au Plateau à Abidjan. La liste des pièces à fournir est composée essentiellement de 2 exemplaires des statuts préalablement enregistrés. Ce service coûte 5 000 F aux créateurs d’entreprise, qui reçoivent en retour un récépissé de dépôt.

4-Immatriculation au registre du commerce et de crédit mobilier

Cela se fait au greffe du Tribunal de Commerce d’Abidjan ou du tribunal du siège de la société et permet d’obtenir 2 formulaires portant la date et le numéro d’immatriculation au registre du commerce. Les documents à fournir comprennent 5 formulaires d’inscription au registre disponibles au guichet unique de l’investissement. Le jeu de 5 imprimés revient à 1000 F CFA auquel il faut ajouter les frais d’inscription au registre qui sont évalués à 10 000 FCFA.

5- Publication de l’avis de création et d’immatriculation au registre de commerce et de crédit mobilier

La publication doit intervenir dans un délai de 15 jours soit au journal officiel ou dans un journal habilité à publier les annonces légales.

6- Légalisation de l’avis

Ce sont les mairies qui se chargent de cette étape. Pour réaliser Cette tâche, elles exigent 3 exemplaires du journal de parution de l’avis visés par Fraternité matin au prix de 600 FCFA. Il faut un timbre fiscal de 500 F pour chacun des exemplaires. Au bout du processus, les entrepreneurs obtiennent trois exemplaires légalisés du journal de parution de l’avis.

7- Déclaration fiscale d’existence

La déclaration fiscale d’existence est du ressort de la Direction Générale des Impôts (DGI) ou du centre des impôts compétent. Les grandes entreprises sont dirigées vers la Direction des Grandes Entreprises sise à la tour E 12ème étage. Un formulaire de déclaration fiscale d’existence à remplir est à retirer auprès de ces services. Le service est facturé par les impôts à hauteur de 2 000 F pour les sociétés et 1000 F pour les particuliers, et aboutit à l’attribution d’un numéro de compte contribuable porté sur le double de la déclaration fiscale d’existence remis au créateur d’entreprise.

8- Immatriculation au commerce extérieur

L’objectif de cette démarche est d’attribuer au créateur d’entreprise un code importateur et un code fiscal (renouvelable chaque année). Pour cela, il doit fournir :

  1. Une fiche de renseignement à retirer au CEPICI ou au ministère du commerce,
  2. Une fiche d’immatriculation au registre du commerce
  3. Une attestation de déclaration fiscale
  4. Un formulaire de déclaration fiscale d’existence,
  5. Une attestation de patente,
  6. Une attestation de régularité fiscale
  7. Et une photocopie de la pièce d’identité du gérant.

 

La prestation revient à 10 000 F CFA. Mais il faut noter que cette étape concerne particulièrement les entreprises dont les activités se déroulent à l’importation et/ou à l’exportatio.

9- Immatriculation de l’entreprise à la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS)

L’immatriculation à la caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), qui est gratuite, permet d’attribuer un numéro de matricule à l’employeur. Pour bénéficier de ce service, ce dernier doit remplir un formulaire d’immatriculation employeur à retirer dans l’une des agences de la caisse dispatchés à travers le pays.

10- Déclaration du personnel

Egalement gratuite et se réalisant auprès de la CNPS et de l’inspection du travail, cette déclaration concerne à la fois les nationaux et les non nationaux à l’exclusion des diplomates et fonctionnaires internationaux. Le créateur d’entreprise doit faire remplir un formulaire d’immatriculation par chaque salarié, leur faire fournir une photo d’identité et une copie d’extrait d’acte d’Etat civil ou d’identité. Il lui sera remis une carte d’assurance sociale comportant un matricule salarié.

11- Entrée et sortie de capitaux

Cette étape, qui est la dernière, a pour objectif l’obtention d’une autorisation de transfert de capitaux auprès d’une banque ou de la direction de la FINEX sise à la cité financière au 10ème étage. Des formulaires à remplir sont à retirer et à déposer dans ces structures gratuitement.

Les difficultés des entreprises ivoiriennes.

Lorsqu’elles doivent expliquer leurs difficultés, les entreprises ivoiriennes confient une préoccupation grandissante en ce qui concerne l’accès au financement (28% des cas), l’imposition (10%) et la bureaucratie gouvernementale (8,8%).

De manière plus spécifique, ces problèmes sont les suivants :

  1. La dégradation de l’environnement des affaires (corruption, rackets, insécurité, injustice, tracasseries diverses, etc.),
  2. La réduction des marchés (partition des marchés domestiques, contrefaçons, fraudes, barrières diverses à l’entrée de marchés régionaux de pays partenaires, incapacité à s’adapter à diverses normes à l’entrée de nombreux marchés internationaux notamment européens et américains),
  3. L’augmentation structurelle des coûts des facteurs de production (eau, énergie, travail, capital, etc.),
  4. La réduction des capacités de financement (retard dans le remboursement des crédits de TVA, mesures fiscales prises sans concertation et affectant significativement le besoin en fonds de roulement, conditions drastiques et inadaptées pour l’obtention de crédits),
  5. L’inadéquation quasi chronique et structurelle entre éducation, formation et emploi.

CEPICI www.cepici.gouv.ci
Chambre de commerce et d’industrie ivoirienne www.cci.ci
Chambre de commerce et d’industrie franco-ivoirienne www.ccifci.org
Immatriculation des entreprises en côte d’ivoire : https://www.idu.ci/

Création d’entreprise comment faire ?

 

Il est nécessaire, préalablement à la création d’une entreprise, d’élaborer une idée précise du projet qui est amené à voir le jour. Ce projet doit alors être consolidé par un travail de recherche permettant à l’entrepreneur de valider son idée et de préparer sa mise en place.

Elaborer une idée

 

La création d’une entreprise se définit comme la mise en oeuvre de moyens nouveaux dans le but de produire des biens ou de fournir des services. Un tel projet trouve inévitablement sa source dans une idée, qui peut être alternativement originale ou existante :

Idée originale : il convient pour l’entrepreneur d’identifier une clientèle ou un marché cible.

Idée existante : si l’entrepreneur se lance dans un secteur d’activité porteur dans lequel d’autres entreprises sont présentes, il lui est alors nécessaire de se démarquer des potentiels concurrents.

 

Créer une entreprise ne se résume toutefois pas à l’accomplissement d’une série de démarches administratives : en effet, le projet, qui peut naître d’une expérience professionnelle, d’une formation ou d’une compétence particulière, doit être soigneusement mûri et réfléchi. A ce titre, des éléments tels que sa rentabilité, sa viabilité, sa faisabilité et la concurrence existante doivent être pris en compte.

 

Valider l’idée

 

Que l’entrepreneur choisisse de fonder une société ou opte pour le statut de micro-entrepreneur, l’idée qu’il souhaite concrétiser au travers d’une entreprise doit impérativement être validée afin de vérifier sa viabilité. La validation repose sur plusieurs points, notamment :

 

 

  • L’étude des tendances de consommation
  • Le contexte actuel et prévisionnel du secteur visé
  • L’évaluation des ressources à disposition
  • Les possibilités de financement
  • Le modèle d’activité (business model)
  • La détermination des processus relatifs à l’activité de l’entreprise (fournisseurs, approvisionnement, canaux de distribution…)
  • La recherche d’éventuels partenaires ou associés (si nécessaire)
  • Les compétences professionnelles de l’entrepreneur permettant de mener à bien le projet L’évaluation de l’aptitude de l’entrepreneur à endosser le rôle de chef d’entreprise

L’entrepreneur qui souhaite lancer son activité doit suivre un certain nombre d’étapes nécessaires au bon développement de son projet de création d’entreprise :

 

  • Faire une étude de marché
  • Réaliser un business plan
  • Choisir les locaux
  • Trouver des financements
  • Effectuer les formalités administratives

 

Etape 1 : faire une étude de marché

L’étude de marché vise à effectuer une projection économique de l’entreprise, nécessaire au lancement de l’activité. Elle permet ainsi d’avoir une vision plus claire du contexte économique dans lequel l’entreprise est amenée à se développer.

Etape 2 : réaliser un business plan

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une formalité obligatoire, il est fortement conseillé au créateur d’entreprise d’établir un business plan, en particulier lorsque son projet présente un caractère innovant. Ce document détaille les points essentiels du projet de création d’entreprise et fixe des objectifs de développement sur le long terme.

Ce document permet ainsi d’apporter la preuve de la solidité du projet afin de pouvoir aisément convaincre d’éventuels investisseurs d’apporter un financement indispensable à son développement. A titre d’exemple, un business plan sera systématiquement requis de l’entrepreneur qui souhaite solliciter l’aide d’une banque, d’un établissement financier ou d’un organisme d’aide à la création d’entreprise.

Etape 3 : choisir les locaux

Le choix du local est crucial au bon développement du projet et doit être compatible avec les caractéristiques de l’activité envisagée. En fonction de la nature de l’activité, il est nécessaire de prendre en compte un certain nombre de critères fondamentaux afin de choisir un lieu adapté :

 

  • Emplacement
  • Surface exploitable
  • Présence d’un parking
  • Présence d’équipements indispensables à l’activité
  • Respect des normes imposées par la pratique de l’activité
  • Conditions et durée du bail

 

Etape 4 : Trouver des financements

Il est fréquent que le démarrage d’une activité requiert un financement dont l’importance varie selon la nature du projet et son envergure.

Etape 5 : Effectuer les formalités administratives

Quelle que soit la forme juridique choisie par le créateur d’entreprise, il est indispensable d’effectuer un certain nombre de formalités administratives :

Création d’une société : en cas de constitution d’une société telle que la SAS ou la SARL, ou leurs équivalents unipersonnels, la rédaction des statuts et l’immatriculation auprès du greffe du Tribunal de commerce comptent parmi les formalités indispensables à la création de l’entreprise.

Création d’une micro-entreprise : le créateur d’entreprise qui opte pour le statut de micro-entrepreneur doit impérativement effectuer un certain nombre de formalités administratives, notamment l’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS) et la déclaration de début d’activité.

Le choix du statut juridique représente une étape déterminante de la création d’une entreprise : certains statuts se révèlent plus ou moins adaptés à l’activité envisagée. Le statut juridique d’une entreprise influe notamment sur :

 

  • Le régime social du dirigeant
  • Le nombre d’associés exigés
  • Le mode d’imposition de l’entreprise
  • Les modalités de fonctionnement
  • La responsabilité du dirigeant et de ses associés

 

 

Le régime applicable varie grandement selon que le créateur d’entreprise opte pour le statut de l’entreprise individuelle, incluant la micro-entreprise, ou pour une forme sociale spécifique (SAS, SARL…).

L’entreprise individuelle

 

Qu’est-ce que l’entreprise individuelle ?

Le régime de l’entreprise individuelle permet au créateur d’entreprise de lancer seul son projet sans qu’il ne lui soit nécessaire de trouver des associés.

Il s’agit davantage d’un statut que d’une forme juridique spécifique : en effet, les formalités administratives requises afin de débuter l’activité sont réduites par comparaison avec les sociétés commerciales, et l’entreprise individuelle ne dispose pas de la personnalité morale lui permettant d’exister indépendamment de son créateur.

 

L’entreprise individuelle se caractérise par un champ varié de possibilités :

 

 

  • Exercer seul une activité
  • Distinguer son patrimoine personnel et son patrimoine professionnel (dit d’affectation) en créant une Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
  • Bénéficier d’un régime fiscal et social de faveur si l’entreprise respecte les limites de chiffres d’affaires imposés par le régime de la micro-entreprise

 

 

Attention ! Le régime de l’entreprise individuelle doit être distingué des sociétés unipersonnelles que sont la SASU et l’EURL. Ces formes sociales sont en effet soumises aux régimes de la SAS et de la SARL, à l’exception des règles incompatibles avec leur caractère unipersonnel. Ainsi, la création de l’EIRL requiert uniquement l’accomplissement de formalités déclaratives, tandis que la constitution d’une SASU ou d’une EURL implique d’effectuer l’ensemble des démarches permettant de créer une société, et notamment de rédiger des statuts.

 

La société commerciale

 

Quels types de société peuvent être choisis ?

 

Le créateur d’entreprise dispose d’un large choix entre plusieurs formes sociales, parmi lesquelles 3 catégories peuvent être distinguées :

 

 

  • Sociétés de personnes : Société à responsabilité limitée (SARL), Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), Société en commandite simple (SCS).
  • Sociétés par actions : Société par actions simplifiée (SAS), Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU), Société anonyme (SA), Société en commandite par actions (SCA).
  • Sociétés civiles : Société civile immobilière (SCI). Cette catégorie de sociétés répond toutefois à des règles différentes des sociétés commerciales, notamment sur le plan fiscal, étant donné que les sociétés civiles sont soumises par défaut à l’impôt sur le revenu.

Parmi les sociétés commerciales, qui regroupent les sociétés de personnes et les sociétés par actions, la SARL, la SAS et leur forme unipersonnelle respective sont très prisées des créateurs d’entreprise. Par comparaison avec le régime de l’entreprise individuelle, elles représentent un investissement plus important, en particulier concernant leur formation et leur administration, mais sont idéales pour développer un projet d’envergure, seul ou à plusieurs.

Comment créer une entreprise individuelle ?

 

Le choix de l’entreprise individuelle offre des avantages certains au créateur d’entreprise : les formalités à réaliser sont en effet très simples et leur coût est faible, voire même inexistant si l’entrepreneur effectue seul l’ensemble des démarches.

 

Afin de créer une entreprise individuelle, il suffit pour le créateur d’entreprise de créer un compte personnel sur le site guichet-entreprises.fr. Doivent être fournis en ligne le formulaire P0 de déclaration d’activité ainsi que divers justificatifs, notamment d’identité.

 

La création d’une EIRL suit une procédure quelque peu différente, bien que réalisée sur le même interface en ligne. La déclaration d’activité, effectuée en ligne en tant que personne physique, est alors transmise au Centre de formalités des entreprises (CFE) qui procédera à l’immatriculation de l’entreprise au Registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au Registre des métiers (RM) selon la nature de l’activité.

La société se distingue de l’entreprise individuelle de par ses formalités de création plus coûteuses et contraignantes. Choisir une société pour forme juridique induit en effet nécessairement des investissements plus élevés, qu’il s’agisse d’argent ou du temps investi à sa création et sa gestion. Ainsi, les démarches administratives obligatoires comprennent parfois des frais irréductibles. Il existe toutefois des solutions permettant de les réduire, notamment le recours à une legaltech qui permet d’optimiser ces coûts.

 

Etape 1 : la constitution du capital social

 

Le capital social constitue les fonds propres de la société disponibles dès sa création. A ce titre, les associés sont tenus d’effectuer des apports, qui peuvent être de plusieurs types :

 

 

  • Apports en numéraire : apport de sommes d’argent au capital.
  • Apports en nature : apport de biens mobiliers ou immobiliers au capital.
  • Apports en industrie : pour certains types de sociétés seulement (principalement les sociétés coopératives), apport d’une expertise ou d’un savoir-faire technique.

 

 

Etape 2 : la rédaction des statuts

 

Les statuts d’une société doivent impérativement comprendre les mentions suivantes, quelle que soit la forme sociale choisie :

 

  • Forme juridique
  • Dénomination sociale
  • Type d’imposition
  • Répartition des parts ou des actions entre les associés
  • Apports au capital social
  • Détermination des organes de gestion et des dirigeants

 

 

Toutefois, en cas de création d’une SAS, certaines clauses originales peuvent être ajoutées : en effet, le régime de la SAS se caractérise par une grande liberté dans la rédaction des statuts, aboutissant ainsi à la constitution d’une société sur mesure grâce à des clauses adaptées aux objectifs des associés.

 

Etape 3 : la publication d’une annonce légale

 

Lors de la création d’une société, le représentant légal est tenu de publier une annonce dans un journal d’annonces légales édité dans le département où son l’entreprise sera immatriculée. Cette formalité vise à informer les tiers de la constitution de la nouvelle société, et les renseigne quant à l’ensemble des éléments essentiels qui la caractérisent (montant du capital social, organes d’administration…).

 

Etape 4 : l’envoi du dossier d’immatriculation

 

L’immatriculation de la société au RCS ou RM est conditionnée à l’envoi d’un dossier au Centre de formalités des entreprises (CFE) qui se chargera de vérifier sa conformité et de le transmettre au greffe du Tribunal de commerce.

 

Le dossier doit comprendre un certain nombre de pièces justificatives au risque d’être rejeté, incluant notamment :

 

  • Le formulaire M0
  • Un original des statuts signé et daté
  • Type d’imposition
  • Une copie de la pièce d’identité des dirigeants
  • L’attestation de parution de l’annonce légale
  • La déclaration des bénéficiaires effectifs (à adresser au greffe au plus tard 15 jours après l’immatriculation)

Un certain nombre de formalités doivent être effectuée afin d’aboutir à l’immatriculation, et donc à la création d’une société.

Le financement d’une entreprise constitue un élément essentiel de sa création conditionnant la réussite du projet de l’entrepreneur. Plusieurs modes de financement, qui peuvent se compléter, sont disponibles au créateur d’entreprise.

Les financements par apport personnel en numéraire ou en nature

 

Ce type de financement, qui concerne exclusivement les entreprises constituées sous la forme d’une société, couvre les apports en capital social apportés par le créateur d’entreprise et ses éventuels associés. Il peut s’agir d’une somme d’argent (apport en numéraire) ou de biens mobiliers ou immobiliers (apports en nature).

 

La constitution d’un capital social conséquent est fortement recommandé lorsque le créateur d’entreprise envisage de solliciter le soutien d’une banque : les établissements financiers sont en effet plus enclins à accorder un prêt à une entité juridique disposant de ressources propres susceptibles de rembourser la créance.

 

Le prêt d’honneur

 

Le prêt d’honneur est accordé par certains organismes tels que les réseaux Initiative France ou Entreprendre aux entreprises qui ne bénéficient pas d’apports personnels. Ce mode de financement externe se présente sous forme d’un prêt à taux zéro : ces ressources sont alors injectées dans l’entreprise de façon à lui faciliter l’accès à un prêt bancaire.

Les emprunts bancaires

 

L’octroi d’un prêt par un établissement bancaire est le plus souvent conditionné par la détention de fonds propres : plus ces fonds sont importants, plus les banques sont enclines à délivrer un prêt.

Le créateur d’entreprise dispose de plusieurs options :

 

 

  • Crédits à court terme
  • Crédits à moyen terme et à long terme, regroupés dans les prêts à la création d’entreprise (PCE)

 

Créer son entreprise sans argent

 

Il n’est pas impossible de créer une société sans argent. En effet, les formes sociales existantes n’exigent pas de capital social minimum, à l’exception de la Société anonyme (SA). Le créateur d’entreprise peut également décider de se lancer en bénéficiant uniquement de subventions et d’aides à la création d’entreprise.

 

Le financement familial, également connu sous le nom de love money, peut également constituer une solution permettant aux proches investisseurs de bénéficier d’un crédit d’impôt avantageux.

 

Enfin, le financement participatif, qui s’apparente à une sorte de levée de fonds auprès de tiers, est également un mode de financement très prisé des start-ups.

Afin de démarrer un projet de création d’entreprise dans de bonnes conditions, 5 conseils doivent être respectés :

 

 

  • Soigner l’étude de marché afin d’identifier les besoins des clients potentiels
  • Réaliser un bon business plan pour viabiliser le projet
  • Veiller à bien choisir les associés éventuels pour éviter les tensions
  • S’assurer de disposer d’un capital de départ suffisant pour faire face aux imprévus de démarrage
  • Opter pour une activité à domicile à la création de l’entreprise afin de limiter les dépenses

5 erreurs doivent toutefois être évitées :

  • Le manque de communication : il est indispensable de faire connaître l’entreprise auprès du public dès le lancement de l’activité.
  • Une trésorerie mal gérée, qui constitue une source de difficultés financières potentielles
  • L’absence de fonds : les banques accordent des crédits aux sociétés qui disposent d’un capital acceptable.
  • Le choix d’un marché peu porteur : il est préférable de s’orienter vers un marché plus rentable.
  • Une comptabilité mal suivie : il peut être utile de s’aider d’un comptable pour assurer le suivi du chiffre d’affaires.

Création d’entreprise

La domiciliation d’entreprise est la première étape de la création d’entreprise. Il est préférable de démarrer par la domiciliation en ligne afin de réaliser des statuts conformes. À titre d’information, nous offrons à 100% la création d’entreprise pour nos clients.

Nous allons vous exposer les 9 avantages de souscrire une domiciliation commerciale chez nous:

 

  • Notre offre est également dématérialisée
  • Des offres 100% transparentes sans frais cachés ni augmentation de tarif
  • Des salles de réunion disponibles dans notre centres de domiciliation
  • Nous développons de manière continue de nouvelles fonctionnalités gratuites pour nos clients : “ logiciel de facture, dropbox, calendrier fiscal..”
  • Certaines formalités juridiques sont gratuites et vous pouvez discuter avec un formaliste présent sur site en permanence ;
  • Vous pouvez venir récupérer sur place votre courrier de 9h à 19h sans interruption du lundi au vendredi ;
  • Vous avez depuis votre espace client un tchat direct avec un opérateur support en cas de questions ou problèmes ;
  • Vous profiterez de nos remises et accords passés auprès d’autres startups Alors n’attendez pas plus longtemps et venez rejoindre notre tribu.

L’attestation de domiciliation est un courrier officiel qui atteste que l’entreprise réside à telle adresse. Elle est nécessaire pour l’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. Il s’agit en fait d’un justificatif prouvant l’adresse où réside le siège social de votre entreprise. C’est le cas notamment pour les entrepreneurs qui utilisent leur domicile ou leur local professionnel comme siège social.
Dans ce cas, elle est rédigée et signée par le dirigeant ou l’entrepreneur. Pour cela, vous pouvez utiliser notre modèle d’attestation de domiciliation.

Il se peut qu’au cours de la vie de votre entreprise, vous soyez amené à devoir modifier l’adresse de domiciliation pour diverses raisons. La procédure du changement de domiciliation consiste à transférer le siège social de votre entreprise. Lorsqu’il s’agit d’une société, tout changement d’adresse doit faire l’objet d’une publication dans un journal d’annonces légales. Ensuite, quelle que soit la forme juridique de votre entreprise, vous devrez déclarer le changement de domiciliation auprès du CEPICI et du TRIBUNAL. Cette formalité est simplifiée pour les commerçants, les professions libérales, les auto-entrepreneurs, les artisans et les sociétés civiles puisqu’elle est à effectuer directement en ligne.

Les associations sont, elles aussi, dans l’obligation de domicilier leur association. Cette adresse permet de recevoir les courriers officiels, mais aussi d’être rattaché à l’autorité juridique compétente.

Si vous souscrivez à l’option numérisation, nous réalisons la numérisation de l’enveloppe ainsi que la totalité du contenu des courriers.

Nous mettons à disposition de nos clients à notre adresses des salles de réunion à l’heure. Elles sont réservables depuis notre application mobile.

Selon le Code de commerce « Toute personne morale demandant son immatriculation au registre du commerce et des sociétés doit justifier de la jouissance du ou des locaux où elle installe, seule ou avec d’autres, le siège social de l’entreprise (…)».
Cela stipule une obligation de choisir une adresse de domiciliation dès la création de votre entreprise, afin que le greffe du tribunal de commerce procède à votre immatriculation.

Bon à savoir : Peu importe la forme juridique “ SARL, SAS, SASU, EURL…” vous pouvez domicilier votre entreprise.
Si vous êtes au-entrepreneur et souhaitez dissocier votre adresse personnelle de la professionnelle, vous avez la possibilité d’opter pour la domiciliation de votre auto-entreprise.

Coworking

Votre arrivée en tant que nouveau coworker se fera par étapes :

  • Tout d’abord la visite guidée (sur RDV) qui répondra à vos questions sur le fonctionnement du lieu
  • Ensuite sur simple demande de votre part l’heure d’essai, qui vous permettra de tester la vie du coworking à titre gratuit et en immersion
  • Et enfin si l’essai est concluant pour vous comme pour nous, viendra le moment d’effectuer l’achat de votre carte d’adhérent ainsi que des tickets (ou d’un abonnement) faisant de vous un véritable coworker ELITE.

Quelle est la différence entre les postes nomades, résidents; en bureau partagés ou les bureaux privatifs ?

  • Un poste nomade est un poste de travail non attitré en open-space. A la fin de la journée, vous devez emporter vos effets personnels chez vous.
  • Un poste résident est un poste de travail attitré en open-space. Il est fourni avec un caisson dans lequel vous pouvez laisser, sous clefs, vos effets personnels.
  • Un poste en bureau partagé est un poste de travail dans un bureau fermé que vous partagez avec d’autres coworkers. Généralement ce sont des bureaux de 2 à 4 personnes où vous avez à votre disposition un caisson pour y laisser, sous clef, vos effets personnels.
  • Un bureau privatif est un espace complètement privatif pour votre équipe de 2 à 5 personnes qui peut être fermé à clef. Si votre équipe est plus grande que 10 personnes, contactez nous pour que nous puissions vous aménager un espace sur mesure dans nos nouveaux espaces.

Quelles prestations sont incluses dans mon abonnement ?

Votre abonnement inclut le mobilier, l’accès aux salles de réunions ( selon condition), internet ainsi que toutes les charges de fonctionnement (électricité, entretien, ménage etc..).

Est-ce vraiment sans engagement ?

OUI.
Le contrat de prestation de service résident ou tu temps validé à la signature. Il n’y d’engagement certes , mais nos prestations sont globalement renouvelable par tacite reconduction, vous permettant de faire grandir votre entreprise en toute flexibilité. Vous pouvez ajouter des postes de travail, ou tout simplement venir chez nous le temps d’une transition. Nous serons très heureux de vous accueillir.

Les lieux sont accessibles Physiquement de 7H30 à 20H30, 7/7j et en bureau virtuel ( selon souscription 24/24h 7/7j pour tous sauf pour les postes nomades. L’équipe de ELITEBURO sera présente sur place uniquement aux horaires de bureaux.

Dois-je prendre rendez-vous pour visiter le coworking ?

ELITEBURO est un lieu de travail à part entière. Et bien qu’il soit accueillant et ouvert sur son environnement, nous demandons à nos visiteurs de respecter son atmosphère feutrée. Pour ce faire, nous vous demandons de bien vouloir prendre rendez-vous auprès de notre directrice ou auprès d’un conseiller . L’équipe est là pour vous accueillir les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 15h00.
Merci de noter qu’aucune visite ne pourra avoir lieu en dehors de ces horaires.

L’heure d’essai est-elle obligatoire ?

Oui, c’est une expérience essentielle à vivre avant d’intégrer le coworking ELITE en cas de souscription a un abonnement résident. Il n’est pas obligatoire mais suggérée.

Est-il possible de faire mon heure d’essai juste après la visite ?

Pour des raisons de convenance, il est envisageable de faire consécutivement votre visite et votre Heure d’essai au coworking. Cette décision reste toutefois à la discrétion de la personne en charge des accueils.

Comment contacter le Coworking ?

Par mail 24h/24 et 7 jours/7 : info@eliteburo.com ou par téléphone au 27 22 20 38 89.

A l’adresse postale:

  • ELITE BURO
  • Service Information
  • Adresses postale
  • 01 BP 8391 Abidjan
  • A l’adresse ELITEBURO – Lot 522 IL33 – Cocody Riviera palmeraie

Qui peut devenir Coworker ?

ELITEBURO se déploie sur un grand open space. Tous les coworkers s’engagent à y faire régner le niveau sonore le plus bas. C’est pourquoi les travailleurs indépendants ou les télétravailleurs dont l’activité demande un environnement calme et serein trouveront aisément leurs marques au coworking.
A contrario, les personnes dont le travail exige un grand nombre d’appels téléphoniques (ou des réunions récurrentes) risquent d’éprouver une certaine frustration face à ce mode de fonctionnement. En cas de doute ou de questions, prenez contact avec nous !

Oui. Le site ELITEBURO dispose d’un espace commune pour manger, frigo, micro-ondes, four, plaques de cuisson sont à disposition de chacun. Des tables sont à disposition au 2ieme étage aux heures de repas .

Puis-je avoir un bureau attitré ?

OUI !! Il existe différentes formules , des bureaux privatifs au espaces open space non attributif. Les bureaux privatifs sont privilégiés en formule résidents. Les coworkers en en formule PASS viennent et s’installent où ils le souhaitent en cas de disponibilités.

Puis-je faire résider un stagiaire ou une alternance au sein du coworking ?

Oui, avec modération. Comme nous ne souhaitons pas que le Coworking devienne « une ferme à stagiaires », un stage peut se dérouler dans notre espace de coworking dans ces conditions :

  • Le Coworker , responsable du stagiaire est obligatoirement en formule bureau privatif
  • L’entreprise paie pour l’abonnement du stagiaire.
  • L’encadrant de stage doit fréquenter le coworking pendant toute la durée du stage
  • Le stagiaire est un Coworker à part entière ce qui implique qu’il est soumis au même règlement intérieur du Coworking et à la charte d’utilisation de l’espace Coworking
  • Au maximum, 2 stagiaires peuvent avoir le même référent de stage.
  • Au maximum, 5 stagiaires peuvent fréquenter l’espace de coworking en même temps (penser à anticiper)
  • Au maximum, un stagiaire peut faire 1 stage par an pour la même entreprise. Il n’est pas donc pas possible de cumuler plusieurs stages consécutivement.

Les stagiaires doivent présenter leur convention intégralement renseigné par l’ensemble des parties au plus tard au premier jour de stage.

Puis-je stocker du matériel dans l’espace ?

Oui !!!! a condition que le Coworker , souscrive obligatoirement à une formule bureau privatif . Coworker , avec avec modération et parcimonie devra tenir compte de l’encombrement du bureau loué . Le matériel stocker dans l’espace , doit être RENSEIGNE et AUTORISE par la direction au préalable quant il s’agit ses effets personnels et/ou son matériel professionnel. Une note de direction doit à cet effet le signifier.

Puis-je venir avec un stagiaire ?

Oui. Cependant il devra s’acquitter d’un ticket. Les tarifs étant très attractifs, il n’est pas possible de disposer de réduction.

Oui, La salle de réunion à vocation à être louée à des sociétés ou des particuliers.

Quelle est la taille de la salle de réunion ?

La salle de réunion à une capacité d’une cinquante de place en format théâtre. Elle dispose d’un whiteboard, d’un paperboard et d’un écran avec vidéoprojecteur.

Qui peut avoir accès à la salle de réunion ?

L’utilisation de la salle de réunion est autorisée aux personnes :

  • ayant déjà « coworké » au moins 10 journées ou souscris a un PASS 10 journées .
  • Une personne au moins du groupe doit être adhérente au privilège ELITE pour effectuer la réservation et utiliser la salle de réunion.
  • La salle de réunion est utilisée dans le cadre de réunion ou de rendez-vous client. Elle ne peut être utilisée pour dispenser des activités payantes.
  • La salle de réunion est à but exclusif d’accueil de personnes extérieures pour des rendez-vous professionnels, formation ou regroupement.

Puis-je utiliser la salle de réunion 2 jours de suite ?

OUI , selon le calendrier les disponibilités. Il est possible de réserver deux journées complètes la salle de réunion. Nous attirons l’attention du coworker sur l’intention de mutualiser au maximum.

Comment se connecter à l’imprimante ?

Le local est équipé d’une imprimante multifonction couleur A3. L’imprimante est connectée au réseau, son nom est : IMPRIMANTE_PRINCI_ELITE. Sur des ordinateurs récents, vous n’aurez aucun problème à vous connecter à l’imprimante, les pilotes étant installés automatiquement par votre machine. Il suffira d’aller dans les options d’imprimante (Panneau de configuration sous Windows ou Préférences système sous Mac OS) et d’ajouter une nouvelle imprimante.
Il est demandé cependant de tenir une comptabilité du nombre d’impressions effectuées grâce à l’installation sur leur ordinateur du logiciel gratuit : Notre proposition Elite buro de logiciel :

  • PRINT LOGGER http://www.papercut.com/products/free-software/ Le coût des impressions est fixé à 100 CFA TTC l’unité.

Ils sont payables d’avance par tranche de 50 impressions (soit 500 CFA TTC pour 50 impressions). Il est demandé à chaque coworker de fournir à chaque renouvellement de souscription le décompte des impressions réalisées au sein de l’espace grâce au logiciel.

Comment acheter des tickets ou un abonnement pour un tiers ?

Notre boutique en ligne est couplée avec un logiciel de détection et de décompte des présences. Ce système, qui nous permet de dématérialiser les procédures, nécessite que chaque coworker ait un compte unique, associé à une adresse email unique. C’est pourquoi, si vous souhaitez acheter des tickets ou un abonnement pour un tiers (employé, stagiaire, collaborateur, etc.), il faut que vous créiez un nouveau compte au nom du tiers, avec une adresse email différente de votre propre compte.

Attention : une fois sur notre boutique en ligne, veillez bien à vous déconnecter de votre compte afin de pouvoir créer un nouveau compte.

Comment organiser un évènement chez Elite Buro ?

Rien de plus simple ! Envoyez un email à info@eliteburo.com en précisant :

  • Le type d’événement (atelier, conférence, apéro, etc.) ;
  • Le sujet de l’événement ;
  • La date souhaitée ;
  • Le lieu souhaité (salle de réunion, espace relax, etc.) ;
  • Les besoins matériels (vidéoprojecteur, décoration, etc.).

A quel moment dois-je prévenir de mon départ ?

Nous demandons à nos membres de nous avertir 30 jours avant leur date de départ effective pour les abonnement résident.
Les Abonnements PASS sont contractuels, sans tacite reconduction.

Je fais partie de la communauté ELITE_SIGNAL, suis-je récompensé si je vous envoie un ami ?

Bien sûr, si votre filleul reste au minimum 2 mois, nous vous reversons 15 % de son premier mois chez ELITEBURO, une fois qu’il aura effectué son 1er mois chez nous.